Une question ? Un besoin ?

Eviter les piqûres en forêt

Se promener en forêt lorsque les chenilles processionnaires du pin quittent leur nid d'hiver expose à des piqûres. Quelques gestes simples permettent d'éviter le contact avec les poils urticants des chenilles.

A la période où les chenilles processionnaire du pin descendent de leur nid d’hiver pour aller rejoindre la terre ferme, il est très fréquent de croiser la route de longues processions en forêt.

C’est surtout dans les forêts de pin, comme on en trouve beaucoup dans l’Ouest et sur le Sud-Ouest, ou bien des forêts avec de nombreux cèdres.

Les chenilles de la processionnaires sont dangereuses à cause de leurs poils très urticants.

Comment alors éviter les piqûres quand on se promène en forêt ?

 

Faire attention où l’on s’assoie

Lorsque vous marchez, vous n’aurez que très peu de chances de vous faire piquer.

C’est plutôt aux moments des pauses, notamment lorsque l’on va chercher à s’assoir par terre, sur un rochet ou une souche que l’on peut se faire piquer.

Regardez bien le sol à vos pieds et autour de vous pour vérifier qu’il n’y ait pas de chenilles.

Une procession se remarque en général très facilement : constituée de plusieurs dizaines ou centaines de larves, la colonie forme une longue file qu’il est presque impossible de manquer.

Mais il arrive que des chenilles tombent du nid, perdent la procession (suite au passage d’un oiseau par exemple)… On peut alors tomber sur une chenille esseulée, bien plus difficile à repérer.

De même, une fois qu’elles ont trouvé le coin idéal, les larves vont s’enfouir dans le sol pour se transformer en chrysalide.
A ce moment, vous pourriez bien vous assoir sur un paquet de chenilles processionnaires du pin qui viennent tout juste de s’enfouir.

 

Porter des vêtements longs

Les poils urticants de la chenille processionnaire du pin sont très fins et volatiles.

Un passage sous les branches qui portent des cocons d’hiver, le fait de s’assoir sur le sol ou un rocher après le passage des chenilles peut suffire pour entrer en contact avec de nombreux poils microscopiques, mais toujours très urticants. Ils peuvent contenir de la toxine pendant un moment. Cela contribue au fait que la chenille processionnaire est un danger reconnu pour la santé.

Porter des vêtements longs et couvrants limitera le risque que ces poils entrent en contact direct avec votre peau.

 

Ne pas toucher les chenilles

Si vous croisez la route d’une procession de chenilles, n’y touchez pas.

Ni avec les mains, évidemment, ni même avec un accessoire ou un outil.
Bâton de marche, branche, pointe de la chaussure… oubliez.

Outre le fait que la chenille est couverte de ces poils urticants, son mécanisme de défense consiste en sa capacité physique à libérer ces micropoils. Si elle se sent attaquée, elle va relâcher des milliers de poils microscopiques, très volatiles et très urticants.

Si vous touchez une colonie de chenilles, même du bout d’un bâton, elles vont se sentir attaquées et vont toutes libérées ces poils : et là il y a danger, d’autant plus qu’il y en aura une grande quantité.

Si vous voyez des chenilles, évitez-les !

Et dites-vous qu’elles serviront peut-être de repas à une mésange charbonnière ou bien un autre prédateur naturel.

 

Ne pas se mettre sous les cocons

Voir ces nids de soie, volumineux et blancs entre les branches des pins peut étonner et intriguer.

Mais observez-les à bonne distance.

Evitez en effet de vous retrouvez pile sous ces nids d’hiver pour les observer.
Les chenilles à l’intérieur ne sont pas en hibernation, elles sont bien éveillées et s’agitent.

Il n’est pas rare qu’une chenille tombe d’un cocon, ou que des poils urticants soient emportés par le vent.

Si vous restez juste en-dessous, les yeux braqués sur ce cocon de soie, vous pourriez recevoir des poils urticants dans les yeux.

 

Etre pédagogue avec les enfants

Voir ces petites bestioles qui se dandinent à la queue-le-le est intriguant et amusant pour les enfants.

Ils pourraient être tentés de s’en approcher, les toucher ou les remuer avec un bâton.

Or avant une sortie en forêt, où vous savez qu’il y a des pins et cèdres et donc un risque de voir des chenilles processionnaires du pin, il est important d’éduquer les enfants sur les risques que représentent ces larves.

Ne pas s’en approcher, ne pas les toucher (même avec un bâton ou le bout de la chaussure) et les laisser suivre leur route en les contournant bien sagement : voilà l’une des meilleures techniques pour éviter les piqûres, et que la sortie en forêt reste un plaisir.

Partager l'article :
Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn
Gilles Auteur blog SOS Chenilles Processionnaires
Auteur :
Gilles - Fondateur de SOS Chenilles processionnaires

Il partage avec vous ses conseils de pro pour réussir à lutter contre la chenille processionnaire du pin, et répond à vos questions.
👉 Qui sommes-nous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres astuces
Articles à lire
Retour en haut